Mai

Têtes de violon

Appelé TETE DE VIOLON ou Fougère à l’autruche, il s’agit d’une variété de fougère comestible. On mange juste les crosses, avant qu’elles ne se déroulent. Au Québec on les récolte fin avril-début mai.

Comme c’est la seule au Québec qui est comestible, il est important de bien l’identifier. Elle n’a pas de taches, pas de poil et sa tige forme un V lorsqu’on la coupe transversalement.

Une ressource donc locale, sauvage, comestible mais… fragile ! Il faut la cueillir avec soin autrement on risque d’épuiser la ressource (comme cela s’est passé avec l’ail des bois). Pas plus de 1 ou 2 têtes par plant afin de lui laisser la possibilité de s’épanouir pleinement. De même, on évite de cueillir les plants qui sont tout mince. Cela signifie qu’ils ne sont pas assez matures et qu’ils auraient donc besoin de plusieurs années avant de pouvoir subir des cueillettes.
La cueillette commerciale a un impact assez drastique sur les tailles de têtes de violons au fil des années. Si vous en achetez quand même, posez des questions et assurez vous que la plante a été cueilli avec parcimonie. 

On les déguste revenue dans la poêle avec de l’ail après les avoir fait blanchir rapidement (ne pas les laisser bouillir longtemps car elle perdent de leur croquant). Il est essentiel de la faire blanchir pour retirer les tanins sans quoi elle serait toxique. 

Erythrone d’amérique / Du CANADA

Illustration Érythrone du Canada par Mélika Illustration

Précieuses premières fleurs printanières… Parmis elles, l’Erythrone d’Amérique une belle petite fleur comestible que l’on appel aussi Tiger Lili à cause des motifs sur ses feuilles.

Goûteuse et délicate, on la consomme cru, dans des salades. Lorsqu’on la cueille, on garde en tête la notion de PARCIMONIE en ne prélevant que quelques spécimens par talle (gros max 1/3 de la talle).

Elle est considéré dans La Flore Laurentienne comme étant une plante écologiquement parfaite puisqu’elle tapisse l’ensemble du Canada. Il faut cependant au moins 4 ans aux bulbes avant de produire une fleur. Entre temps elle multiplie des bulbes et continue de se répandre. Ayant besoin de pleine lumière, on la retrouve dans des espaces dégagés.

Autour de Montréal, elle fleurit autour du 1er mai et dans les hautes Laurentides, environ 1 à 2 semaines plus tard. Fin juin, feuilles et fruits ont disparus, à l’année prochaine…!

Faines de Hêtre

À l’intérieur de cette petite boule piquante, le hêtre dissimule des semences, de petites noix délicieuse que vous pourrez consommer lors de leur tombée à l’automne ou bien au printemps, germées une fois la neige fondue.

Avec un petit goût de noisettes, ses petites noix sont délicieuses et feront de parfaites petites collation forestière.

Reconnaître le hêtre : au printemps, avant que les feuilles n’apparaissent, il n’est pas toujours facile de bien identifier les arbres. Pour le hêtre c’est facile, son tronc est gris, lisse et parfois moucheté. Les faines se retrouvent facilement à ses pieds et en grande quantité.

Évidemment lors de la récolte, on en laisse une partie aux habitants de la forêt. Je doute de toute façon que vous aillez la patience de toute les débusquer !

Bonne dégustation !

Pissenlit

Illustration botanique de pissenlit par mélika illustration
Illustration botanique de pissenlit Par Mélika illustration

Un grand classique que vous connaissez sûrement déjà si vous vous intéressez au plantes sauvages mais je vous le présente quand même rapidement :

Très répandue, le pissenlit ou Dent de Lion se récolte principalement au mois de Mai.

On mange les jeunes feuilles crues en salade (après, on peut les récolter mais elles deviennent plus amères) ainsi que la racine qui peut être mangée cru mais qui est meilleure bouillie rapidement puis revenue à la poêle.
La racine est connue pour purifier le sang et pour ses vertues diurétiques entre autres propriétés médicinales.